Les moyens de paiement disponibles sont restreints pour une personne en situation d’interdit bancaire, qu’il s’agisse du chéquier ou d’un découvert.
De même, l’accès au crédit est rendu plus difficile durant la période d’inscription au FCC, mais des solutions telles que le micro-crédit permettent de contourner cet obstacle.
D’autres alternatives permettent de répondre à un besoin rapide d’argent pour les personnes en interdiction bancaire.
Le crédit classique pour les propriétaires
En cas de besoin d’argent, une personne en interdit bancaire n’a pas la même étendue de possibilités qu’un particulier sans problème de ce type.
Hormis les limitations en matière de moyens de paiement, notamment de chéquier, les personnes en interdiction bancaire peuvent moins facilement accéder au crédit classique.
Inscrites au FCC, un fichier consulté par les banques pour tout type demande, notamment de prêt, elles ont peu de chances d’obtenir un crédit classique, par manque de solidité financière.
Il reste possible d’obtenir un prêt hypothécaire pour les personnes en interdit bancaire qui sont propriétaires. Elles peuvent ainsi mettre leur bien en caution du prêt, avec tout de même le risque qu’il soit saisi et vendu en cas de problème de remboursement.
Le micro-crédit social
Une solution pour les locataires en situation d’interdit bancaire, souhaitant obtenir une somme d’argent, peut donc être de se tourner vers le micro-crédit social.
Il s’agit d’un crédit similaire au crédit classique, mais portant sur de plus petites sommes et des dépenses affectées.
Généralement compris entre 300 et 5000 euros, ces crédits sont à rembourser sous 5 ans au maximum dans la plupart des cas, et sont ouverts aux personnes fichées FCC.
Il faut toutefois que la dépense soit affectée à des besoins précis, souvent d’insertion professionnelle ou de vie courante.
Proposés par des associations comme la Croix Rouge ou l’Adie, ou des organismes tels que la CAF, ces micro-crédits peuvent donc représenter une solution pour des besoins d’argent précis sur certaines dépenses.
Il faudra toutefois compter un certain délai pour la prise de rendez-vous, le montage d’un dossier et la réception des fonds.
Le prêt entre particuliers
Une option permettant d’obtenir de l’argent plus rapidement peut être celle du prêt entre particuliers.
En utilisant des plateformes en ligne spécialisées, qui mettent en relation prêteur et emprunteur, une personne en interdit bancaire peut trouver rapidement de quoi subvenir à ses besoins.
L’avantage d’une telle alternative est que les fonds peuvent être obtenus plus vite, le fichage FCC n’étant pas un problème si certaines garanties sont données. Il faut néanmoins veiller à bien surveiller le taux d’intérêt sur ce type de crédit.
Le prêt entre proches ou membres d’une famille peut aussi représenter une bonne option pour obtenir des fonds plus rapidement que par un micro-crédit social par exemple, et pour des dépenses non forcément affectées.
Le prêt à l’étranger
Enfin, une dernière option pour les individus interdits bancaires est de recourir au prêt à l’étranger. Cette solution permet de contourner la difficulté d’obtenir un crédit classique en raison de la consultation du FCC par tout établissement bancaire.
En effet, le FCC de la Banque de France n’étant pas consultable par les banques étrangères, la personne en interdiction bancaire peut avoir plus de chances d’obtenir un prêt.
Toutefois, des garanties parfois importantes seront quand même nécessaires pour convaincre la banque, et la procédure peut mettre un certain temps, ce qui n’est pas judicieux pour des besoins d’argent urgents.